Estelle Mossely-Yoka bat Emma Gongora aux points
Estelle Mossely-Yoka (28 ans, désormais 8 victoires, dont 1 avant la limite, 0 défaite) battue aux points (78-74, 77-75, 78-74, huit tours de deux minutes) la Marseillaise Emma Gongora ( 27 ans, 0 victoires, désormais 2 défaites), vendredi soir à huis clos à la H Arena de Nantes. Dans le combat entre stars, son mari Tony Yoka affrontera l’Allemand Christian Hammer.
«Je n’ai pas encore trouvé tous mes sentiments. Je voulais faire des choses, mais je ne pouvais pas. Le travail n’est pas terminé. J’étais tendu “
Peut-être pas motivée par son adversaire, la championne olympique des poids légers n’a pas brillé, se révélant trop en lui donnant un direct depuis la gauche et travaillant trop avec sa droite, ne préparant pas assez ses attaques. Dans un premier temps, le champion olympique des poids légers était censé affronter le bosniaque Pasa Malagic (26 ans, 15 victoires, 6 défaites), mais ce dernier s’est retiré ces derniers jours, le promoteur Jérôme Abiteboul ne trouvant que Gongora, issu des kickboxes, pour le remplacer.
“A cause de ce changement, je n’avais pas de plan stratégique, reconnaît le champion olympique. J’ai dû m’adapter à mon adversaire. Je n’ai pas encore trouvé tous mes sentiments. Je voulais faire des choses, mais je ne pouvais pas. Le travail n’est pas terminé. J’étais tendu. “
Mossely-Yoka (1,68 m, 61,800 kg) avançait, mais Gongora (1,70 m, 60,950 kg) était dangereuse avec ses rapides contre-attaques gauche-droite. Mais, au second tour, la Marseillaise a été perturbée par une coupure à la paupière gauche, provoquée par le coude du champion olympique. Et, malgré les efforts de son entraîneur Louis Lavaly lors de la minute de repos, Gongora saignait à nouveau au début du troisième tour.
La Marseillaise ne manquait pas d’agressivité, mais Mossely-Yoka, sous les yeux de son mari, assis près du ring, était plus précise. Le sang s’est finalement arrêté au quatrième round, Gongora a fait mieux que se défendre et est restée dangereuse avec ses blocs. Il a même gagné en confiance lors des rounds, se révélant moins percutant que son combat de retour.
Après avoir donné naissance à son deuxième enfant en mai dernier, Mossely-Yoka a fait son grand retour en battant Aurélie Froment le 25 septembre à la Paris La Défense Arena. A partir du 20 décembre, toujours à Nantes, dans le programme de son mari contre le Croate Petar Milas, elle espère avoir un challenger contre lequel défendre son titre IBO des poids légers.