“Il ne peut y avoir de chaos sur les Champs-Elysées”, prévient le préfet de police
Le préfet de police, Didier Lallement, en août 2020 (illustration) – NICOLAS MESSYASZ / SIPA
Le préfet de police Didier Lallement a prévenu samedi qu’à l’occasion de la mobilisation pour la rentrée scolaire du
“Gilets jaunes” à Paris “il ne pouvait y avoir de destruction, de chaos sur les Champs-Elysées”, où deux manifestations ont été interdites. «On craint la sérénité sur cette avenue qui est une vitrine pour notre pays. J’ai donc interdit ces manifestations », a déclaré le préfet lors d’une conférence de presse place de l’Etoile.
2300 personnes ont indiqué leur intention d’assister au rallye sur les Champs-Elysées et 7000 ont manifesté leur intérêt, selon la page Facebook de l’événement. Selon des sources policières, 4 000 à 5 000 manifestants sont attendus à Paris, dont 1 000 personnes potentiellement violentes.
Deux autres processions, déclarées, étaient autorisées pour la parade: l’une de la place de la Bourse, au centre de la capitale; l’autre de la place Wagram à l’ouest.
“Je l’ai entendu parler de la dictature, mais je remarque qu’il ya des chances d’événements[[acondizionechesisvolganopacificamentechenoncisiadistruzione”hasottolineatoinvocandoancheil”rispettodeigestidibarriera”Senzafornirecifrecomplessivesuinumerimobilitatiilprefettohafattoriferimentoaundispositivo”approprié””important”avec”mobilitàereattività”inparticolaregraziealdispiegamentodi160motociclistidellebrigatedirepressionedelazioneviolenta(BRAV-M)[[àconditionqu’ellessepassentpacifiquementqu’iln’yaitpasdedestructions»At-ilsoulignéappelantégalementau«respectdesgestesbarrières»Sansdonnerdechiffresglobauxsurleseffectifsmobiliséslepréfetaévoquéundispositif«appropri黫important»avecde«lamobilitéetdelaréactivité»notamment’prépressé[[acondizionechesisvolganopacificamentechenoncisiadistruzione”hasottolineatoinvocandoancheil”rispettodeigestidibarriera”Senzafornirecifrecomplessivesuinumerimobilitatiilprefettohafattoriferimentoaundispositivo“appropriato”“importante”con“mobilitàereattività”inparticolaregraziealdispiegamentodi160motociclistidellebrigatedirepressionedelazioneviolenta(BRAV-M)[…[ àconditionqu’ellessepassentpacifiquementqu’iln’yaitpasdedestructions »a-t-ilsoulignéappelantégalementau« respectdesgestesbarrières » Sansdonnerdechiffresglobauxsurleseffectifsmobiliséslepréfetaévoquéundispositif« approprié »« important »avecde« lamobilitéetdelaréactivité »notammentgrâceaudéploiementde160motardsdesbrigadesdelarépressiondel’actionviolente(BRAV-M)
A 11h15 ce samedi matin, 81 personnes avaient déjà été arrêtées avant la manifestation, a annoncé la préfecture de police.
# 12septembre | À 11 h 15, 8⃣1⃣ arrestations ont été effectuées par @prefpolice. pic.twitter.com/wwhmext4PV
– Préfecture de police (@prefpolice) 12 septembre 2020
Didier Lallement a confirmé l’assistance, à partir de ce samedi, d’un “superviseur” pour chaque porteur de LBD pour l’aider “au contrôle et au bon usage” de cette arme, et au retrait des anciennes grenades à main d’encerclement ( GMD) remplacé par un nouveau modèle, jugé moins dangereux, Le ministre de l’Intérieur Gerald Darmanin a annoncé vendredi.
Le préfet a également jugé “enfantin” l’appel à la “désobéissance civile”, lancé par l’une des figures des “gilets jaunes”, Jérôme Rodrigues, ne montrant pas sa carte d’identité pour ralentir les opérations de contrôle. . «Notre système est calibré pour pouvoir également effectuer ces contrôles», a-t-il assuré.
Né le 17 novembre 2018, le mouvement citoyen des «gilets jaunes», anti-élite et luttant pour plus de justice fiscale et sociale, cherche son second souffle après une première année où il a agité la France, au milieu d’occupations rondes et parfois de manifestations violent.