l’acquisition par le fonds Mutares présente un risque de mise sous séquestre
L’acquisition de Lapeyre par le fonds d’investissement allemand Mutares présente “risque quasi certain de mise sous séquestre», Assurer les experts qui ont vérifié l’entreprise de menuiserie à la demande des élus.
“Le risque de mise sous séquestre généralisée est très élevé voire presque certainC’est écrit dans ce rapport du 22 mars que l’AFP a reçu samedi. “Le profil de Mutares est particulièrement inquiétant et ce dernier n’a pas démontré, depuis son installation en France, sa capacité à renverser les entreprises.«, Dites encore une fois les experts.
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Le groupe de matériaux de construction et de distribution de Saint-Gobain, qui a acquis Lapeyre en 1996, a annoncé en novembre avoir entamé des négociations exclusives avec Mutares pour céder sa chaîne de magasins de bricolage depuis 1931.
Le rapport indique que plus de 700 suppressions d’emplois, dont 112 en 2021 et 583 en 2022, pourraient avoir lieu dans le groupe de 3500 salariés: 434 emplois dans la branche production en raison de la fermeture de quatre usines et 279 dans la distribution après la fermeture de 19 points de vente sur 124 du groupe . “Les solutions Mutares reprennent les principales recettes ratées ces quinze dernières années “, poursuivent les experts, avant de critiquer la méthode Mutares dont les résultats sont” catastrophiques“.
Fils “le modèle de développement est basé sur la recherche d’objectifs de rentabilité élevés dans la phase d’acquisition (»Acheter deal«, ndlr): 13 sociétés reprises dont 5 mises en redressement judiciaire ou en liquidation judiciaire et 7 toujours en portefeuille avec des résultats majoritairement déficitaires», Assurent-ils.
Le tribunal de Bobigny a également rejeté jeudi le Comité central social et économique (CSE) de Distrilap, filiale du groupe Lapeyre, de sa demande de documents complémentaires relatifs à la vente, mais a ordonné à la société de transmettre les offres les malheureux candidats Verdoso et Cevital, dans un jugement obtenu par l’AFP.
Le premier est un fonds de réorganisation qui a “démontré sa capacité à transformer les entreprises”, tandis que le second est “un industriel algérien reconnu qui a réussi à transformer Obxo, ancienne filiale du groupe Lapeyre”, selon le rapport des commissaires aux comptes. Jusqu’à présent, d’autres CSE des filiales du Groupe Lapeyre ont également poursuivi leur groupe pour «manque d’information» en relation avec la vente, avec plus ou moins de succès.