Suez, qui rejette les propositions “vagues” de Veolia, demande du temps à Engie
Le mercredi 30 septembre, le groupe de traitement des eaux usées et des eaux usées de Suez a de nouveau rejeté les propositions. “Flou” de son concurrent Veolia, qui avait dévoilé un peu plus tôt une offre améliorée et des concessions de rachat de 29,9% des parts détenues par Engie dans Suez.
Suez fait appel dans un communiqué de presse “Au conseil d’Engie et de ses actionnaires de ne pas décider de l’avenir de Suez dans les conditions et le timing dictés par Veolia”, dont l’offre expire à minuit. Engie, dont l’Etat détient 23,64%, rencontre mercredi un conseil d’administration pour étudier cette proposition, qui pourrait être un premier pas vers une fusion des deux géants français du secteur.
Proposition pour une période de discussion de six mois
Mercredi matin, Veolia a amélioré son offre, de 15,50 € à 18 € par action, qui avoisine désormais 3,4 milliards d’euros. Il offre également à Suez une période de discussion de six mois “Trouver les fondements communs d’un accord” et s’engage pendant cette période à ne pas déposer “Une offre publique sur 70,1% du capital de Suez à condition qu’elle soit amicale”.
Mais Suez, qui entend maintenir son indépendance, n’est pas étonnant qu’elle ait ignoré ces propositions. Son conseil d’administration «On constate que les propositions faites aujourd’hui par Veolia restent vagues et ne garantissent pas les intérêts des actionnaires et des parties prenantes».
Le groupe estime donc que le projet Veolia n’offre aucune garantie à ses actionnaires (“Il n’y a aucune garantie qu’ils bénéficieront d’une offre au comptant aux mêmes prix et conditions qu’Engie”), ses employés et ses clients.