Sur Twitter, les débuts de la pandémie étaient déjà évidents fin 2019
Les données des géants du web sont une mine d’or pour les chercheurs. Nous revenons régulièrement à Presse cèdre sur ces œuvres souvent instructives. Le dernier exemple vient d’une étude de l’école IMT pour les études avancées en Italie.
En décollant les données de Twitter, les auteurs se sont rendu compte que les signes révélant l’émergence des premiers cas de covid-19 étaient évidents vers la fin de 2019. Les utilisateurs du réseau social ont alors évoqué des cas de pneumonie jugés préoccupants. Les chercheurs ont noté que les zones géographiques de ces publications correspondent exactement aux zones où la maladie a été détectée pour la première fois.
Les recherches Google peuvent également aider à anticiper
Dans le détail, les scientifiques ont noté que les tweets mentionnant le mot-clé «pneumonie» ont culminé dans plusieurs pays européens à partir de janvier 2020. C’est le cas, par exemple, en Italie, l’un des premiers pays touchés par le covid -19. Le même phénomène a été repéré en France peu de temps après. Enfin, des pays comme l’Espagne, la Pologne et le Royaume-Uni ont subi un retard de deux semaines qui correspond à l’apparition du virus sur place.
Sur la base de ces résultats, les auteurs estiment que les réseaux sociaux peuvent devenir un véritable outil de suivi épidémiologique en aidant à détecter les premiers signes d’une épidémie avant qu’elle ne survienne. Ces résultats ne sont finalement pas si surprenants. En juillet dernier, nous sommes revenus sur une étude qui semblait le cas de google. Il semble que le moteur de recherche soit également une ressource importante pour mesurer la propagation du covid-19. Par conséquent, une augmentation de la demande autour de la perte d’odeur, l’un des symptômes de la maladie, serait un véritable indicateur.